Construite après 1079 dans le Bourg-Neuf par Bernard de Beuste, son premier curé, et donnée entre 1088 et 1096 au prieuré Sainte-Foi. Un peu plus tard, Bernard de Beuste installe autour de l'église, qui est alors paroissiale, un cimetière avec un autel dédié au saint Sépulcre. Brûlée en 1569 par les soldats de Montgomery, « la tuile et pierre tombées du chœur » sont vendues. En ruine jusqu'en 1619 où le conseil souverain de Béarn donne ce qu'il en reste aux catholiques avec ordre de la « bastir » à frais communs, ce qui est à peine commencé en 1620. Annexe de Sainte-Foi jusqu'en 1727. En 1734, elle est dans un tel état de délabrement que l'évêque de Lescar y interdit l'exercice du culte. En 1735, Tranchand ayant fait deux devis de réparations, les jurats décident que les appentis seront supprimés, « qu'il sera bâti un mur de chaque côté de ladite église, que celuy qui est sur le devant sera rebaty et ladite église allongée de huit pams ». Travaux adjugés en 1735 à Jean Junear aîné, de Morlaàs, avec caution de Capdeville dit Gassiot, maître maçon de Pau ; « les entrepreneurs ayant réfléchy sur l'emplacement de ladite église, elle a paru trop étroite de sorte qu'ils croient qu'il est nécessaire de conserver l'appentis qui est du côté de l'évangile et y faire deux arceaux au lieu du mur projetté »... . En fait, il semble que l'on ait entièrement reconstruit l'église à un emplacement légèrement différent Si l'on en croit les censiers de 1645 et 1676; inscription à la porte d'entrée : ANNO D. 1736 Hoc TEMPLVM / REAEDIFICATVM EST A.B.C. En septembre 1736, les murs sont terminés ; il faut y percer les fenêtres ; la pierre des chaînes d'angle est achetée à Bosdarros.

d'après l'inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France.