Carnet de voyage
Thaïlande et Laos
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Dimanche 25 février 2018. Phetchaburi – Cha Am (54 km).
Les rues sont calmes le
dimanche, et sur les routes il n’y a pratiquement pas de camions ! En
plus, je choisis un itinéraire parallèle à la fameuse Route 4 et peu
fréquenté. Je suis en zone urbaine ou plus exactement « urbanisée »
pendant dix kilomètres à la sortie de Phetchaburi. On se croit toujours
en ville, mais juste derrière les petites bâtisses qui bordent la route,
il y a la campagne avec ses champs et ses rizières. On construit tout le
long de la route alors que chez nous, au contraire, on cherche à
s’installer un peu loin. Dans ces zones-là, je suis attentif à tout ce
qui peut surgir devant moi, je me méfie des motos, des voitures mal
garées, des automobilistes qui me doublent, freinent quand ils sont à ma
hauteur et me font une queue de poisson pour se garer. Je me demande
parfois s’ils ne le font pas exprès ! Et voici la campagne avec sa route
bordée d’arbres me protégeant du soleil, ses champs de cultures variées
et ses canaux d’irrigation.
Soudain, sur ma droite
un bouddha doré étincelle
au soleil. Il domine les arbres et les toits des maisons d’un petit
village. Je prends une petite route pour aller le saluer comme il
convient d’un « wai » respectueux. Il est juché sur une
estrade qui deviendra
certainement le temple quand les travaux seront terminés. La statue
domine la plaine de ses dix-sept mètres de
hauteur.
En arrivant à la petite
bourgade de Had Chao Sam Ran, je passe devant l’imposant bâtiment qui
n’est autre que « la
municipalité ». Si chez nous le côté mégalomane de certains maires
de villages est inquiétant, ici ça fait peur à voir ! Personne ne se
demande d’où vient l’argent. Plus loin, la mer vient me barrer l’horizon.
Je suis heureux de sentir un air au subtil parfum d’iode et de poisson.
Cela me change de l’odeur des gaz d’échappement des camions ! La plage
est longue, déserte et il n’y a pas encore tous les hôtels et toutes les
boutiques qui viendront saccager le paysage !
Je prends une petite
route tranquille qui doit
me mener jusqu’à Cha Am. Je trouve de petits ports de pêche, et de
petites plages totalement désertes. Dans les villages de pêcheurs, les
femmes font sécher les poissons qu'elles vendront au marché le
lendemain.
Cha Am est devenue une
station balnéaire un peu plus tranquille que Hua Hin, mais il y a
cependant beaucoup trop de monde à mon goût. J'ai choisi un petit hôtel
en bord de mer, mais je n'ai qu'une vue sur la piscine... Cela n'a pas
d'importance, j'ôte mes chaussures, et je vais me promener sur la plage
qui est encombrée de chaises longues et de
parasols, et je suppose
qu’à marée haute, les gens sont tous les uns sur les autres… Bah ! Peu
importe, les Thaïs ils aiment ça : aimez-vous les uns sur les autres !
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