Carnet de voyage
Thaïlande et Laos

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Lundi 26 février 2018.
Cha Am – Hua Hin (29 km).
Le bord de mer n’est pas très fréquenté à huit heures et demie ce matin. Il n’y a que des vieux farangs qui marchent, qui font du vélo, qui déambulent sur le sable où viennent s’étaler de petites vagues éclatantes d’écume scintillante sous le soleil encore bas. Je n’ai pas le choix, je prends la Route 4, mais je suis tranquille, car il n’y a aucun camion, parce qu'ils n’ont pas le droit de passer dans le tunnel sous la piste de l’aéroport.
 

Arrivé à Hua Hin, il y a une circulation impressionnante. Il n’y a aucune rocade, donc sur une rue à six voies tout le trafic de la route Bangkok – Malaisie passe dans la ville ! Je me réfugie dans l’hôtel « Baan Pak sam Anong », près de la gare. Cette petite gare de Hua Hin est d'ailleurs très sympathique, avec de vieux bâtiments de bois méticuleusement entretenus. Hua Hin était la ville de villégiature des souverains thaïlandais, et c'est ici que le roi arrivait.
L’après – midi, je vais me tremper les pieds sur la plage. Il y a moins de monde sur le sable qu’à Cha Am, et les scooters ne viennent pas faire du slalom parmi les nageurs. J’aimerais bien me baigner, mais je n’ai pas prévu de maillot de bain dans mon petit sac à dos, et puis l’hôtel étant loin, je ne me vois pas traverser la ville tout salé comme un hareng ! Il est vrai que j'aurais pu me baigner tout habillé comme les Thaïlandaises... qui ont peur de bronzer ! Je traverse le quartier où les bars se touchent, où les télés vocifèrent, retransmettant des matchs de foot que tout le monde a déjà vus. Il faut venir le soir pour profiter pleinement d'une ambiance festive !
Le soir, je vais au marché de nuit. Il y a un monde fou ! Tous les restaurants sont bondés malgré des prix deux fois plus chers qu’à Bangkok et puis je n’ai pas envie de manger cerné par des « casques à boulons » qui beuglent ou clabaudent ! Je m’éloigne un peu et dans une rue tranquille, je trouve un restaurant où toute la clientèle est européenne et âgée. Je crois même que tous ces gens, dont certains hommes sont seuls, sont une population de retraités venus ici pour trouver un confort de vie que l’Europe ne leur donne plus.

Mardi 27 février 2018.
Hua Hin.  
Ce matin, j’ai fait la grasse matinée : je ne me suis réveillé qu’à 6 h 40 ! De plus, je ne me sentais pas très dynamique, peu motivé, je n’avais pas encore préparé mon itinéraire… En sorte, j’étais déprimé ! Alors, j’ai décidé de rester ici un jour de plus ! J’ai flemmardé dans la chambre jusqu’à midi, je suis allé juste en face de l’hôtel pour manger un morceau de canard rôti, je suis parti à travers les grandes rues du quartier voir passer les voitures et je suis revenu dans ma tanière pour n’en ressortir qu’à l’heure du dîner. Je ne suis pas allé au bord de l’eau voir les « phoques » se baigner et les « merguez ou les boudins » rôtir sur le sable.

 Pour vous promener à Hua Hin, cliquez sur le cheval :

 

 

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