Carnet de voyage
Thaïlande et Laos
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Jeudi 22 février 2018. Song Phi Nong – Nakhon Pathom (57 km) Une route large, mais une circulation infernale ! Les usagers se sont nettement assagis, alors je n’ai plus autant de frayeurs qu'il y a quelques années. Mais ce qui me gêne, c’est le vacarme ! La route à quatre voies est bétonnée, et les pneus des gros 4x4 font un bruit effrayant. La plupart des camions traînent des remorques, et font un bruit assourdissant ! Bruit… bruit… vacarme. Je m’arrête à l’entrée de Nakhon - Pathom pour manger un plat de riz et de canard, et bien qu’il ne reste plus que six kilomètres, je n'ai vraiment plus envie de repartir !
Je
vais à l’hôtel près de la gare, et l’après-midi, je flâne dans le
marché
couvert, comme toujours, car j'aime cette ambiance bonne enfant, mais
exceptionnellement, je trouve les chalands bien silencieux, presque
moroses ! Ensuite, je
vais tourner, pour la énième fois autour du chédi. C'est le plus grand du monde, et ça se voit ! Il
domine la ville de son cône doré. Un immense
Bouddha debout dans une
niche observe avec bienveillance les fidèles venus faire l’offrande d’un
collier de fleurs ou de quelques bâtonnets d’encens. Je le salue d’un
wai respectueux, on ne sait jamais, il vaut mieux être sous sa
protection ! Le soir, j'y retourne, car, sur la place, devant le chédi,
il y a un grand bazar où l’on vend de tout !
Vendredi 23 février 2018. Nakhon Pathom – Ratchaburi (54 km)
Je
suis carrément angoissé ce matin à l’idée de reprendre la route. J’ai eu
un aperçu hier de ce qu’était cette
Route 4 reliant Bangkok à la
Malaisie, et je me demande si je ne ferais pas mieux de mettre mon vélo
dans le train et de « sauter deux étapes ». Finalement, en observant
bien la carte et les différents itinéraires, j’ai la possibilité de
passer par des routes moins fréquentées. Avant de quitter ma
chambre, j’attends jusqu’à neuf heures
que les gens soient au travail et que le flux routier soit un peu calmé.
Le ciel est nuageux, on dirait même qu’il va pleuvoir. À la sortie de
Nakhon Pathom, je demande ma route à des jeunes gens en moto et ils me
conseillent de suivre la route longeant la voie ferrée. Quelle ne fut
pas ma surprise, quatre kilomètres plus loin de trouver l’un des jeunes
en moto pour me signaler qu’au prochain croisement je dois tourner à
gauche. Il s’est donné la peine de venir jusque-là pour s’assurer que je
n’allais pas me perdre. Je passe par des petits
villages, je traverse
des contrées agricoles irriguées par des canaux, et je trouve un
cimetière chrétien. Les caveaux sont presque tous identiques, comme des
boîtes à chaussures de pierre grise ou blanche, surmontés d’une croix.
Je demande à une dame nettoyant les tombes si on ne pratique pas la
crémation, comme les bouddhistes, elle semble trouver ma question aussi
stupide qu’incongrue. « Bien sûr que non, ce n’est pas possible ! »
Quand je lui dis qu’en France on peut incinérer les morts, elle me prend
pour un iconoclaste. Quand j’arrive à destination, je suis content de ne pas être mort ! Je vais à l’hôtel « Rachaburi D1 », une annexe de l’hôtel « Swiss » trop cher pour mon budget de routard. Pour flâner autour du chédi, cliquer sur cette image !
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