Dernière modification: 24/03/2013
Retour à l'index (Sommaire du site)
Cliquez sur les images pour les agrandir et sur les mots en couleur pour voir d'autres images.
Mardi 18 décembre 2012. Sangkhlaburi. Nous traversons la bourgade de Sangkhlaburi pour nous rendre au pont de bois. Les maisons sont dispersées dans des jardins ou des bosquets et la vie semble bien calme dans cette ville de onze mille habitants qui ressemble plutôt à un gros village. On y parle plusieurs langues : le birman, le karian, le môn, le lao, et plusieurs communautés cohabitent avec pour lien principal le bouddhisme et la philosophie de tolérance qui en est l’essence même. Nous arrivons au plus long pont de bois de Thaïlande. Le point de vue, si l’on veut en profiter, il faut entrer dans le parc du grand hôtel voisin. Une charmante employée ne manque pas de venir pour nous demander de sortir, le panorama étant réservé aux clients de l’hôtel. Dans de telles situations, je ne comprends évidemment rien, et je la remercie avec mon plus grand sourire plein de dents. Je ne m’attarde d’ailleurs pas à faire des photos, car le décor est massacré par d’horribles bungalows flottants couverts des sempiternels toits de tôles rouillées. Quant au lac, si une étendue d’eau doit être belle par essence, alors c’est beau… Moi, je trouve tout à fait quelconque ce lac artificiel dont les rives désertes ne sont occupées que par des baraquements de fortune ou des hôtels de mauvais goût. Nous traversons le pont de bois, construit il y a quelques années pour relier Sangkhlaburi au village môn où se trouve le curieux chédi Luang Phaw Uttama de style indien. Semblable à une pyramide percée de nombreuses niches dans lesquelles se blottissent de petites statuettes, il n’est pas recouvert d’or, mais d’une vulgaire peinture dorée. Cependant, à son sommet se trouve un petit trésor : la bagatelle de six kilos d’or pur. Nous affrétons une barque pour contourner le Wat Sam Prasop, un temple immergé dont seuls quelques pans de murs émergent, et pour revenir au pied du pont. Mis à part quelques clients du grand hôtel se prélassant sur leur balcon, nous n’avons aperçu aucun touriste. |
Retour à l'index (Sommaire du site)