Dernière modification: 26/11/2016
La petite église romane. La renaissance d'une maison émouvant témoignage
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L'Histoire de LANNECAUBE. par André Anglade LANNECAUBE est un village d'une origine médiévale certainement ancienne. Il est mentionné dès 1104. On y trouve les traces d'un « castrum » dominé par une motte entourée de fossés. Il y a aussi une motte féodale bien reconnaissable. Au XIV° siècle, il est fait mention d'une seigneurie de paroisse et d'une abbaye laïque ainsi que de l'abbaye laïque de Meilhac. En 1645 fut créée la baronnie de Lannecaube avec Lube, Meilhac et Mouhous. L'église romane de Lannecaube est fort ancienne ( XI° ou XII° siècle ) et très remarquable. Il est dommage qu'elle ne soit point davantage connue, car elle constitue un des Monuments religieux les plus intéressants du Vic-Bilh. Elle possède une nef unique, un clocher carré assez massif, un portail roman à voussures avec chapiteaux historiés et marques de tâcherons. Le tympan est orné de bâtons de pèlerins. En dehors de l'église, on trouvera également la maison abbatiale dite l'Abbadie qui date du XVII° siècle et fut restaurée au XIX°. Constant Lacoste cite Meillacq au nombre des villages et paroisses oubliés du Vic-Bilh. Meillacq est situé au croisement entre les routes de Monassut à Lannecaube et de Lube à Lalongue. La seigneurie (abbaye laïque) de Meillacq ou Melhac appartenait en 1402 aux barons de Gerderest, seigneurs de Saint-Laurent, Meillac et Mouhous. Cette seigneurie passa aux Hiton Clarac, puis à la famille d'Arripe.. Au XVIe siècle, un groupe de maisons appartenait aux De Lagarrigue de Thèze. Un domaine de Lomagne existait sur la hauteur. L'église de Saint-Orens se trouvait au-dessus de la maison Barrau, ancienne abbaye laïque. Il y a encore à Meillacq, les ruines d'un moulin à eau sur le Lèes. D’après André Anglade. « Vic Bilh, vieux pays »
par Hubert Dutech D’origine médiévale ancienne, le village est mentionné dès 1104 sous le nom de Lanacalba. L’habitat y est disséminé sur un territoire accidenté, entre la vallée du Grand-Lées et le flanc ouest de la colline la dominant. Au sommet de celle-ci se trouve un très beau camp dominé par une motte féodale quadrangulaire, ceinturée de fossés, nommée oustaù* de Goalhardane de Castet datant du XIe siècle, préfiguration de la demeure seigneuriale. Gisent, à proximité, les vestiges d'une maison noble qui appartint aux Ostabent au XVIe siècle, et dont l'origine pourrait remonter au XVIe siècle. Si le nom du village indique une grande étendue découverte (lande chauve, nue), celui du hameau de Meillacq pourrait évoquer un domaine appartenant à un certain MeIlius. Une trentaine d'ostaus constituait le village en 1385, dont ceux de forgerons, du caperaa** et de l'abbé laïque. Meillacq n'était pas recensé en tant que tel, mais émargeaient à Lannecaube, l'oustaù de Melhac et l'oustaù de l'abat de Melhac, domenger. En mai 1645, le village devint sous l'obédience des Miossens-Samsons, le centre d'une baronnie**** qui regroupait Lubé, Mouhous, Meillac et Lannecaube. Leur succéderont, les Hiton et les Arripe. Il ne reste pas de traces du château des anciens barons, ne sont-ce les mottes près de l'église, une quadrangulaire et une autre tronconique. Demeurent, par contre, les maisons nobles de Labadie (ancienne abbaye laïque et siège de la seigneurie à partir de 1636, appartenant aux Momas). Cette demeure est en ruine en 1765. Les bâtiments actuels ont été reconstruits à quelques dizaines de mètres. La maison dite Meyniette pourrait correspondre à l'ancienne abbaye laïque*** de Meillac, signalée au XIVe siècle. Elle appartenait en 1348 à Cathaline de Gerderest avant de passer dans l'escarcelle des grandes familles des Navailles, puis des Miossens. Au lieu-dit Bayle figurent les traces d'un ensemble fortifié nommé Castet. On appelait autrefois les Lannecaubois, lous pèdescaùç (les pieds nus). Ils n'étaient certainement pas les seuls. En voici l'explication. Au XIXe siècle, le petit hameau de Meillac était une commune indépendante avec comme il se doit, église et cimetière. On décida de rattacher ce hameau à l'une des 2 communes voisines plus importantes (Lannecaube ou Lalongue). Chacune voulant se l'approprier, on décida de les départager ainsi : ceux qui parviendraient à détacher les premiers, la cloche de la petite église de Meillac, l'emporteraient et le hameau serait rattaché à la commune des vainqueurs. Au jour convenu, les gens de Lannecaube partirent à l'aube, pieds nus, sans prendre le temps de se laver. Ils arrivèrent les premiers à l'église et s'emparèrent de la cloche. Ceux de Lalongue, plus légers, avaient perdu leur temps à se coiffer et à se cravater. Ils firent donc le voyage pour rien. Depuis lors, la cloche de Meillac est venue se joindre à celle qui était déjà dans le clocher de Lannecaube... et les habitants des 2 communes concernées y ont gagné leurs sobriquets respectifs !
feu ou ostau*: maison habitée; on compte environ 5 habitants par feu. caperaa**(curé) abbaye laïque***: On entend par "abbé laïque" le seigneur qui possède la dîme du village, et par abbaye laïque la maison noble et déchargée de taille, généralement proche de l'église dont l'abbé laïque assurait l'entretien et la protection. Il ne faut donc rien voir de religieux dans ces termes "abbé ou abbaye".
Une baronnie**** est en premier lieu le titre du fief d'un baron.
par Hubert Dutech |
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