Dernière modification: 24/04/2014

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Dimanche 17 novembre 2013.

Surin. ( Koko )

Nous restons chez nous toute la journée. Michel n’a pas envie d’aller voir les acrobaties des éléphants sur le stade, et moi non plus, car je trouve ce spectacle de cirque moins intéressant que les animaux dans les rues. Nous allons manger une soupe chez la voisine, sous un petit préau ouvert aux quatre vents et couvert d’un toit de tôle. Le sol est de sable et de terre battue, trois chiens douteux rôdent parmi les tables, mais la soupe de nouilles est délicieuse. J’en mange même deux : une pour calmer ma faim, l’autre pour satisfaire ma voracité.

 

     

 

Le soir nous revenons à Surin, au bord des douves pour assister au Loy Kratong (fête des chandelles). La foule se presse au bord de la petite étendue d’eau, chacun portant un petit panier artistiquement réalisé avec des feuilles de bananier. On a planté des bâtonnets d’encens et décoré avec des fleurs ce petit esquif qu’on va laisser dériver sur l’eau. Les jeunes adorent envoyer dans le ciel où la pleine lune resplendit, des gros ballons d’air chaud. Il s’agit d’une cloche de papier de soie blanc sous laquelle une flamme issue d’une coupelle brûle en dispensant une lumière jaune. L’appareil a parfois du mal à démarrer, car les jeunes sont un peu impatients de le voir monter vers la pleine lune. J’en ai vu faire un atterrissage forcé dans le canal, alors qu’un autre s‘accrochait à un poteau, mettant le feu aux fils électriques. En général, les ballons montent haut dans le ciel, partent au loin et disparaissent lorsque la flamme s’éteint ! On peut aussi acheter des oiseaux dans une petite cage, et les libérer : cela porte bonheur. Les oiseaux, eux, ils reviennent à l’endroit où on les élève et sont capturés pour être relâchés à nouveau. On libère aussi des petites tortues, des poissons, des anguilles en faisant un vœu.

Dans la rue, les marchands de brochettes, de calmars séchés font fortune. Ces calmars ressemblent à des chaussettes séchant les unes à côté des autres sur un étendoir. On les met sur la braise quelques instants, puis on les passe entre deux rouleaux, dans une sorte d’essoreuse. Ils ressortent aussi plats, qu’une feuille de papier et sont aussi difficiles à manger qu’une chambre à air de camion !


Et voici le premier prix,
car en Thaïlande, tout finit par une distribution de prix !


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