Carnet de voyage
Thaïlande et Laos

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Jeudi 4 janvier 2018.
Surin – Warin (Ubon).

Aujourd’hui, c’est le départ vers le Laos. Je vais à la gare de Lamchi à vélo, car je vais le mettre dans le train. La petite gare est encore cernée de rizières, mais ça ne durera pas, car la ville de Surin s’étend de plus en plus dans toutes les directions. Le bâtiment est d’un beau jaune pissenlit, décoré d’une façon délicieusement naïve avec des petites figurines autour d’une fausse cascade… Les voies sont traversées tous les jours par les élèves de l’école mitoyenne et on ne déplore aucun accident à ce jour. Ici, les enfants ont un instinct de conservation très développé !
Dans les trains, il y a une partie réservée aux bonzes. Ils sont là, une demi-douzaine, vautrés sur les sièges dans leur robe orange et ils me regardent m’installer avec des yeux en phares d’auto. Avec ma tenue « FDJ Française des jeux », ils se demandent à quelle confrérie j’appartiens ! Il y a du monde, mais il reste des places libres. Il fait chaud, personne ne me parle et c’est mieux ainsi car je n’ai pas envie de bavarder : je somnole ! À Warin, je vais toujours au même hôtel « Srikoulap » et j’ai encore une fois la même chambre avec un petit sas pour garer mon VTT, et je paye 200 bahts (5 €) !

 

Vendredi 5 janvier 2018.
Warin (Ubon) – Phiboon 44 km.

Je ne pars qu’à neuf heures, car j’ai attendu que le soleil soit assez haut, de façon à ne pas l’avoir en plein dans les yeux vu que je vais vers l’est. La circulation est peu importante sur une bonne route à quatre voies, et je remarque que les usagers sortant des parkings ou des petites routes sur ma gauche attendent que je sois passé et ne me coupent plus la route comme il y a quelques années. On les a sensibilisés au respect des cyclistes, et le voyage devient plus vivable. Vers dix heures et demie, le soleil tape dur et quand j’arrive à l’hôtel « Phiboonkit », j’ai tellement chaud que la patronne me laisse rejoindre ma chambre pour me rafraîchir avant de m’enregistrer. J’étais sur le point de « passer l’arme à gauche ». Je me repose une demi-heure, je fais ma lessive et je vais manger une délicieuse soupe de nouilles.

 

Je passe devant une pâtisserie où les gâteaux sont si artistiquement décorés que c’est un crime de les manger. Si j’en achetais un, je le mettrais dans ma vitrine ! On y voit des petits personnages, gentils lutins de sucre assis en rond, en plein conciliabule, de doux petits animaux fraterniser avec de sympathiques gnomes rondelets ! Ah si le monde pouvait être en sucre !

 

Samedi 6 janvier 2018.
Phiboon  - Chon Mék 46 km.

Je pars à la fraîche, à sept heures sur une route un peu monotone comme la plupart des routes du pays, d’autant plus que je suis déjà passé ici plusieurs fois. Il n’y a que les abords du lac Sirindhorn qui présentent quelque intérêt. Pendant quelques kilomètres, je me crois au bord de la mer ! Je constate, à voir quelques équipements rudimentaires, sortes d’araignées d’eau sur le lac, qu’on commence à pêcher. Les derniers kilomètres sont un véritable toboggan : ça monte et ça descend, et ce n’est pas plus mal, ça rompt un peu la monotonie du trajet ! Je fais une halte chez le marchand de "nains de jardin"... Mais il préfère vendre des "géants de jardin", et des motos fabriquées avec des pneus. C'est très beau, mais il faut avoir un sens de l'art bien particulier pour mettre ça chez soi ! Quand j’arrive à la frontière du Laos, je vais toujours au même petit hôtel, et pour 200 bahts, j’ai une chambre bien spacieuse propre avec de l’eau fraîche pour la douche, et un ventilateur indispensable, car il fait 29° dans la chambre !

Attendez que je vous montre le contenu de mon bagage ! Je voyage léger !

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