Retour à l'index (Sommaire du site)   

Sommaire "Mes voyages"

Sommaire carnet de bord

Cliquez sur les images pour les agrandir et sur les mots en couleur pour voir d'autres images.


Page précédente

 

Mardi 16 février 2016.

Khlong Tha - Soiy Dao. 46 km.

 

 

Je pars vers 7h30 sous un ciel tout gris. Quelques kilomètres après le départ la route est mouillée et le ciel menaçant. J'arrive tout de même à éviter l'averse. Il fait très frais, du moins c'est une impression que j'ai, car en réalité le thermomètre annonce vingt-sept degrés ; évidemment par rapport au jour précédent c'est un froid de canard. Les montagnes se font plus nombreuses un peu comme l'an dernier au Laos vers Thakek. Ce sont des concrétions calcaires et, chose bizarre, l'une des montagnes semble posséder une fenêtre. Il s'agit en réalité d'une grotte qui perce la montagne de part en part, donc de la route je vois le ciel de l'autre côté de la montagne. Il n'y a pas beaucoup de monde sur la route, il ne fait pas chaud, et le tracé évite toutes les collines.

 

Un petit point blanc dans la montagne,
c'est une grotte qui laisse voir le ciel de l'autre côté.

(CLIQUEZ TOUT DOUCEMENT
SUR LA MONTAGNE)

 

J'arrive à Soiy Dao en pleine forme. On m'indique un « resort » trop cher pour mes finances ( 800 baths ), alors je trouve un petit hôtel à 300 baths ( 7,50 € ) très confortable, tenu par un couple de quinquagénaires charmants. On me donne un Pepsi, un petit seau de glaçons, et le patron veut même me prêter la moto pour que j'aille manger au marché. Ici, les gens sont accueillants. L'après-midi, j'entends tambouriner sur le toit de ma chambre. D'énormes gouttes s'écrasent sur le sol, dessinant une multitude d'étoiles qui disparaissent aussitôt ! Il me semble qu'il va grêler, mais non, l'air est trop chaud, les grêlons fondent avant d'atteindre le sol. Je me demande même si les gouttes de pluie ne sont pas déjà sèches quand elles tombent sur la route car elles ne mouillent même pas !

 

Mercredi 17 février 2016.

Soiy Dao - Makham. 67 km.

Je déjeune sommairement avec un peu de chocolat au lait et un gâteau acheté au « Seven Eleven ». Le patron de l'hôtel voudrait que je prenne le café avec lui mais je décline son offre car je veux partir le plus tôt possible tant qu'il fait encore frais. Quand je dis qu'il fait frais je veux dire par là qu'il ne fait que vingt-sept degrés, mais le ciel promet d'être bleu. Donc, le soleil va cuire. La route est souvent en travaux. D'une route relativement étroite et assez fréquentée, ils vont faire une immense route à quatre voies séparées par un terre-plein. C'est curieux comme les Thaïlandais ont le souci d'améliorer le réseau routier. Les bus de ville de Bangkok sont toujours les mêmes depuis 40 ans. Les trains sont toujours les mêmes depuis 60 ans mais le réseau routier va devenir l'un des plus modernes d'Asie. Presque partout les nationales sont à deux voies séparées les petites routes sont souvent bétonnées et on aurait honte de faire promener les Thaïlandais sur nos petites routes de villages pleines d'ornières et de rapiéçages !

 


 route en travaux
 

 pas toujours facile de lire les panneaux !
 

un temple moderne

 

J'arrive à Pon Nam Ron, un petit village en haut d'une longue descente la pente d'abord très raide puis en long faux-plat, pendant environ douze kilomètres. Je réalise alors que pour revenir à Surin je ne vais pas reprendre cette route rien que pour éviter dans l'autre sens cette interminable montée en plein soleil. Ce serait un calvaire ! Partout il y a des engins de travaux la route zigzague au milieu des tas de sable des bulldozers et des pelles mécaniques. J'arrive à Makham, et cinq kilomètres après le bourg, en pleine campagne, je me réfugie dans un petit « resort ». La chambre est tapissée de gris, le lit est rose, jaune et bleu marine, il n'y a qu'une minuscule fenêtre. Le soir, à part une soupe de nouilles instantanée, et une bière fraîche, rien d'autre ! Le patron et la patronne viennent causer avec moi alors que je prends le frais dehors. Ils me recommandent de me méfier des motos et des voitures qui doublent sur la route. Eux aussi me confirment qu'il y a beaucoup d'accidents avec les cyclistes.

 

Jeudi 18 février

Makham - Trat 67 km.

 

 

Heureusement hier soir la patronne m'a donné des bananes ce qui fait que j'ai pu améliorer un peu mon dîner et manger quelques fruits ce matin je n'avais rien d'autre au bout d’un kilomètre, sur le bord de la route, je trouve cependant un petit restaurant où l'on me propose des grillades de porc et de poulet. La route est tranquille la température clémente le paysage un peu plus agréable : quelques colline dans le fond, des champs d'igname, des plantations d'arbres fruitiers, aucune rizière. À mi-parcours au bout de trente kilomètres, je rejoins la grande route qui va du Cambodge à Bangkok. C'est une autoroute à quatre voies, avec sur le côté, une piste cyclable très confortable. Malheureusement je croise sans arrêt des motos et même parfois des voitures roulant à contre-sens sur cette bande d'urgence. Rien ne peut être parfait ! Quand j'arrive à Trat, il commence à faire sérieusement chaud. Je vais dans un hôtel où j'ai l'habitude d'aller, en plein centre, et je paye ma chambre le prix dérisoire de sept euros. Je vais au marché du matin. C'est incroyable le nombre et la diversité des marchandises qui sont vendues dans ce marché. On trouve de tout : des outils, des jouets, des vêtements, du poisson, des légumes, des fruits. Je mange un délicieux riz frit aux fruits de mer. L'après-midi je vais faire un peu de sieste, puis le soir je vais flâner, alors que la nuit tombe, sur la rue principale.Il n'y a pas grand chose à faire ni à voir à part les motos qui zigzaguent entre les voitures ! Sur le marché du soir il y a toutes sortes de plats cuisinés. Je jette mon dévolu sur un poisson frit au poivre et à l'ail Il y a longtemps que j'attendais ce plat.

 

Pour vous rendre au marché de Trat,
cliquez sur le baracuda !

 

Page suivante pour continuer le voyage.

Sommaire carnet de bord