Dernière modification: 29/03/2013

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Mercredi 23 Janvier 2013.

Monywa - Yangon.

     

Il fait juste un peu frais, ce matin, lorsque nous partons à pied jusqu’à l’embarcadère. Nous n’avons pas le droit de traverser la Chindwin avec le bac régulier comme les autochtones, alors on nous fait monter dans une grande barque que nous devons affréter pour 2500 kyats. Je me demande si ce n’est pas un peu de discrimination, en tout cas, c’est un peu gênant. Sur l’autre rive, pour vingt mille kyats, nous avons le choix entre une camionnette blanche, un pick-up rouge, une Jeep bleue. Nous choisissons la Jeep tout à fait par hasard. La route étroite serpente dans une campagne vallonnée, boisée, pas assez belle pour nous émouvoir. Nous arrivons à Hpo Win Daung, un ensemble de 492 grottes creusées entre les XIV et XVIII° siècles et restaurées pour la plupart au XIX° siècle. Certaines font penser à un labyrinthe, d’autres sont si petites qu’elles ne contiennent qu’une statue et que lorsqu’on y est entré, on a à peine la place de se retourner. Presque toutes les grottes contiennent des statues de Bouddha et sont ornées de fresques d’une finesse surprenante. Heureusement, il n’y a pas de touristes, car s’il y avait ne serait-ce que deux groupes, il faudrait faire la queue. Nous avons accepté l’aide d’une jeune fille qui se débrouille bien en anglais, mais qui n’est pas très capable de nous commenter les fresques. C’est peut-être mieux ainsi, car pour être honnête, je crois que Pascal autant que moi, nous ne sommes pas très curieux de savoir si c’est le roi Machin ou le prince Trucmuche qui figurent en compagnie des guerriers et des Dieux... Une multitude de singes nous suivent discrètement, car les gens du coin, pour gagner un peu d’argent, ont le tort de vendre de la nourriture à offrir aux animaux, les rendant ainsi un peu « collants ». Le plus gros du secteur s’attache tellement à moi qu’il a enlacé ma jambe droite et qu’il ne me laisse plus partir... Je me méfie : « Gare au gorille » de Georges Brassens, me revient à l’esprit.

 

     

         

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Nous revenons par la même route, nous retraversons la rivière, nous récupérons nos sacs à l’hôtel et nous allons à la gare routière où le car pour Mandalay part à deux heures, dans dix minutes. Trois heures de route un peu inconfortable, mais nous avons vu pire... À la gare routière de Mandalay, j’abandonne Pascal qui reste sur place et je prends une Jeep jusqu’à la grande gare de sud. Une demi-heure d’attente, et mon car part à huit heures. J’ai la chance d’être dans un car presque neuf où la climatisation n’est pas trop poussée. J’ai, comme voisin, un petit jeune qui dort sur moi, mais je le laisse, car il n’est pas plus lourd qu’un petit chat. Le car quitte l’autoroute vers minuit, et jusqu’à sept heures, nous roulons sur la nationale heureusement pas trop encombrée. Je n’ai presque pas dormi de la nuit, et je ne me sens pas fatigué. Pourtant, je viens de faire dix-sept heures de voyage, en comptant la Jeep du matin et le car de l’après-midi !

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