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Lundi 22 février 2016. 

Koh Chang - Trat 40 km. 

 

 

Je pars à 7 h, et je commence par un petit échauffement, car la route monte sec dès la sortie du village. Je m'arrête à l'endroit le plus raide pour profiter du panorama. Je n'ai fait qu’un kilomètre et pourtant Had Sai Khao paraît très loin en contrebas. Comme la chèvre de Mr Seguin, tout me paraît si petit que je me demande comment j'ai fait pour y rester trois jours ! Je suis content de partir. Dans la descente de l'autre côté de la montagne, la route est tellement raide que, dans les virages en épingle, j'avais l'impression de plonger du haut d'un mur ! 

 

 

J'arrive à l'embarcadère en même temps que le ferry. Aujourd'hui il y a du monde : des touristes ébouriffés, tatoués, bronzés, avec des trous dans les shorts, des trous dans les narines, des « piercings » partout, des ménagères avec des airs de mégères, quelques enfants de « farangs » qui courent partout, et quelques gamins thaïs dormant sur les genoux de leur mère qui somnole. Les Thaïlandais, dès qu'on les assoit dans un transport en commun, ils dorment !

 

 

En arrivant sur la terre ferme, je visite le mémorial de Laem Ngop. Il a la forme du château d'un cuirassé, tout blanc. C'est le mémorial de la bataille de Koh Chang.  C'est la seule victoire navale jamais remportée par la France, durant la Seconde Guerre mondiale. Les Français n'ont pas eu de mal, leurs canons avaient une portée bien supérieure à ceux des trois navires thaïlandais. Ils les dégommèrent comme dans un tir au pigeon. Trois mille marins thaïlandais disparurent à jamais. Pourtant, les Thais considèrent qu'ils ont remporté une victoire, mettant en fuite les navires français qui, évidemment n'avaient plus rien à faire dans le secteur ! Dans le musée, on ne trouve que des portraits de différents rois, et, en cherchant bien, une seule et unique photo d'un navire la quille en l'air. Pour la France, cette victoire ne compte pas, car elle a été remportée par l’armée de Pétain qui collaborait, comme on le sait avec les nazis en France, et avec les Japonais en Indochine...

Arrivé à Trat, je vais manger au marché couvert, et le soir au marché de nuit !

 

Mardi 23 février 

Trat - Chanthaburi. 74 km. 

Rien à dire du trajet, je reste sur ma bande d'urgences d'une autoroute relativement tranquille. A un moment, je trouve un gros champignon sur ma route... Heureusement qu'il n'y a pas de vent, j'hésiterais à passer sous cet édifice qui semble presque instable ! Partout où je passe, entre huit et neuf heures, les élèves sont sagement rangés devant leur école, c'est l'heure du lever du drapeau. La route traverse des forêts d'hévéas bien rangés, bien alignés, avec leur petit pot pour récolter la sève qui donnera du caoutchouc.

 

 

À Chanthaburi, je cherche un hôtel, et une dame vraiment aimable a payé une mototaxi pour me convoyer jusqu'à « River guesthouse ». On trouve parfois des gens très accueillants. Je passe une partie de l'après-midi dans le grand magasin « Robinson », juste parce qu'il y fait frais ! L’hôtel étant au bord de la rivière, je passe la soirée sur la terrasse en compagnie de moustiques voraces !

 

Mercredi 24 février

Chanthaburi - Klaeng 67 km.

Le soleil est resté timide derrière un voile nuageux toute la matinée. Je n'ai donc eu aucun mal à rallier Klaeng sur une route à quatre voies séparées par un large terre-plein. À huit heures, quand je passe devant les écoles, c'est le moment du lever du drapeau, de l'hymne national, et de quelques gentilles chansons sur la paix et la fraternité universelles ! Demain, les élèves partiront peut-être en camion faire un stage de deux jours avec les militaires, mais ce ne sera certainement que pour mettre en pratique de si bonnes intentions...

À Klaeng, je trouve un hôtel très sympa et vraiment pas cher ! Je paye 200 bahts ( 5€ ) pour une chambre avec deux lits. ( Hôtel Weera Charoen ).

 

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