Dernière modification: 18/03/2013

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Samedi 1 décembre 2012.

Surin – Sisaket.

Aujourd’hui, nous décidons d’aller dans la province de Sisaket pour visiter un « temple de verre ». Il fait chaud, très chaud. Je quitte la maison d’Amnoay avec Claude, en plein midi, et nous marchons, dans les rizières dont les chaumes jaunissants dépassent d’une eau croupissante où de petits serpents profitent de leur bonheur avant que la saison sèche ne vienne durcir la terre. Nous rejoignons la grande route et nous mangeons un poulet rôti avec une grande assiettée de riz. Nous sommes confortablement installés sous des arbres à la terrasse d’un de ces petits restaurants qui fleurissent au bord de chaque route. Les soupes de nouilles ou les plats proposés y sont toujours délicieux et authentiques. Rien à voir avec cette nourriture hybride américano-européenne dispensée dans les hôtels pour étrangers !

Nous prenons un songtaew, taxi collectif dont les banquettes sont disposées de chaque côté du plateau dans le sens de la marche, jusqu’à Surin où le train démarre avec cinq minutes d’avance ! Les banquettes sont effondrées, le revêtement en est tout déchiré et la mousse en sort comme les tripes d’un pauvre animal écrasé ! C’est à la limite de l’acceptable, et nous choisissons une des banquettes les moins sinistrées. Les voyageurs sont peu nombreux et somnolent. De nombreux vendeurs viennent nous proposer des boissons fraîches ou du café. Le bruit du train est infernal : les moteurs diésel sont dans le wagon, sous les pieds des passagers. Nous nous arrêtons à de petites gares qui ne sont que de simples cabanes au milieu de rizières désertes et asséchées. Quand le train freine, l’odeur des garnitures brûlantes nous prend à la gorge, il fait chaud, c’est pénible pendant deux heures jusqu’à Sisaket. Quand nous nous retrouvons dans la petite gare, il nous semble sortir d’un sauna.

Nous allons dans un hôtel bon marché. Quand la chambre est à 200 bahts ( 5 € ), on n’a pas le droit d’être exigeants, mais je dois reconnaître que le personnel de l’établissement ne fait aucun effort pour améliorer son image ; on nous donne des serviettes trouées, une savonnette à peine plus grande qu’un comprimé d’aspirine, et quand nous arrivons dans la chambre, on sent que le ménage a été fait sommairement, car des mégots jonchent encore le sol sous la table. Le gros ventilateur du plafond fonctionne, la douche aussi… je n’en demande pas plus !

Le soir, nous allons manger sur le marché de nuit et nous dévorons un canard entier.

 

Dimanche 2 décembre 2012.

Sisaket – Khun Huan – Surin.

   

Dès six heures, à la fraîche, nous partons à la gare routière et après une soupe agrémentée des restes de canard de la veille, je me sens en forme pour affronter en bus, les soixante-dix kilomètres jusqu’à Khon Han. Le vieux car Mercedes est confortable, la route bien tranquille et le chauffeur prudent. Cela permet de somnoler par moments. Nous nous rendons au temple « Lankhwad » ce qui signifie « million de bouteilles ». Dès l’entrée, nous sommes dans l’ambiance. Les murs et le portail sont couverts de bouteilles vertes et brunes. Au fond d’un parc ombragé, le grand stoûpa du grand temple scintille, étincelle, chatoie. En alternant les couleurs des bouteilles, on est arrivé à donner une impression de mosaïque, un peu comme sur le dôme des mosquées persanes. Un temple plus petit occupe le centre d’un petit bassin dont l’eau miroite au soleil, reflétant l’image féérique de l’édifice de verre. Dans le bassin à l’eau d’un vert glauque, d’énormes tortues et des poissons rouges ou noirs glissent lentement, disparaissant dans l’opacité du bassin. Les moines ont commencé par une collecte de bouteilles pour recouvrir, il y a une vingtaine d’années, un réservoir, puis petit à petit des quantités impressionnantes de bouteilles sont arrivées de toute la province, et les bâtiments ont fini par se couvrir de verre vert ou brun. Tout est en verre, jusqu’aux petits bungalows destinés à héberger les moines, même jusqu'aux toilettes !

Heureusement, la région n’a jamais connu une averse de grêle.

   

Nous revenons à Sisaket en car, et à un moment, en cours de route, le chauffeur a calé et nous avons dû pousser le véhicule pour qu’il puisse reprendre sa route.

De Sisaket, nous prenons un minibus, et nous souffrons de la chaleur, car le chauffeur ne pousse pas trop la climatisation. Pour les fois où nous grelottons de froid !

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