Page 2          pour un meilleur confort, appuie sur F11                       Sommaire

Lors du voyage que nous allons faire ensemble, tu pourras cliquer sur les petites photos pour les agrandir ou sur les mots soulignés pour voir l'image correspondante. 

Mon site compte plus de 300 photos


 

Mardi 2 novembre 2004.

(pas d'images sur cette page)

Nantes-Roissy, puis: avion vers Bangkok.

Le réveil n'est pas trop pénible, car même s'il n'est que cinq heures, c'est le jour du départ que j'attends avec impatience depuis quelques semaines. Il me tarde de partir pour fuir l'hiver que je déteste et les jours qui raccourcissent ! Je m'évade vers le soleil de Thaïlande et ça me donne des ailes. Jean-Pierre me conduit à la gare dans l'humidité noire d'un petit matin nantais. Dans le TGV, c'est un sinistre silence si pesant que j'ai peur de déranger tous ces visages aux yeux clos en tournant les pages d'une revue que je n'ai pas envie de lire. Le train file vers Paris à 300 km/h, et dans ce décor invisible, j'ai l'étrange sensation de flotter dans un inquiétant nulle part. Un ciel gris sale laisse deviner une campagne noyée de brume où seuls quelques arbres à demi dépouillés viennent déranger la monotone horizontalité du décor. Les passagers ont bien raison de fermer les yeux : il n'y a rien à voir... Peu à peu, ce décor s'urbanise et une horrible banlieue souvent cachée par des murs de béton gris défile comme le décor d'un vieux film policier. Je trouve presque incongrues, ces fenêtres allumées, comme des îlots de vie à différentes hauteurs dans ces blocs gris-anthracite venant rompre l'harmonie des nuances. Les tags de plus en plus fréquents sont certainement la preuve d'un refus de vie en noir et blanc.

Roissy, ce n'est guère mieux : attente interminable dans un hall d'embarquement en béton gris sale... Je suis loin de la propreté luxueuse de l'aéroport de Francfort ! Dans la file d'attente, chacun veille à ce que son voisin ne cherche pas à passer avant lui : c'est la suspicion générale.

Le trajet me semble bien long, car nous voyageons entre 14h00 et minuit, et même si, derrière le hublot, c'est la nuit, personne ne dort.

 

Page suivante