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Du 26 janvier au 9 février 2016.

Surin.

Je reste à la maison, et je sillonne les routes du secteur, de petites routes tranquilles où je suis presque seul. Partout on fait d’immenses trous pour créer des lacs artificiels de façon à pouvoir irriguer les rizières avec l’espoir de faire deux récoltes de riz par an. Mais certainement que la qualité du riz ne sera plus la même. En Isan, et principalement dans la région de Surin, on récolte le meilleur riz de Thaïlande, celui qu’on appelle « dok mali », un riz parfumé qu’on trouve chez nous sous l’appellation « riz jasmin ».

 

 

Mercredi 10 février

Surin - Ban Kruat 87 km.

Je pars le matin à 9h avec une température très agréable puisqu'il fait seulement 23 degrés, un peu de vent dans le dos... c'est parfait. La route est tranquille, car je passe par les chemins détournés de façon à éviter les grands axes où la circulation est trop importante. Le paysage est toujours aussi monotone : des rizières, des petits bosquets, des buissons, de temps en temps quelques vaches faméliques, quelques buffles noirs, de plus en plus rares qui essayent de se vautrer dans quelques flaques de boue. Je vais vers le sud car je compte arriver au bord du golfe de Thaïlande, à Trat, près de l'île de Koh Chang. À partir de dix heures du matin le soleil commence à chauffer. Le ciel est sans nuage et je pense que les derniers kilomètres vont être pénibles. Je passe à Prakon Chai, il me reste à parcourir vingt kilomètres et c’est alors qu’un gros camion qui tracte une énorme remorque chargée de canne à sucre arrive à ma hauteur. Il va à peu près à la même vitesse que moi. Je me cache donc derrière le convoi, et profitant de l'appel d'air, je fais ainsi les 15 derniers kilomètres presque sans pédaler. Je suis un peu crispé parce que s’il freine je vais aller dans les cannes à sucre et je risque d'avoir très mal à la tête ! Donc, je garde les mains sur les freins ! J'arrive à Ban Kruat, chez la fille d'Amnoay. Douche fraîche, sieste l'après-midi... La première journée de voyage n'a pas été trop difficile !

 

Jeudi 11 février.

Ban Kruat 36 km.

 

Ce matin, un petit oiseau est venu frapper
à la fenêtre de ma chambre
avec son long bec.
Il a insisté pendant plusieurs minutes,
et quand j'ai ouvert,
il s'est sauvé à tire d'ailes.
Farceur !

 

Aujourd'hui je pars faire du repérage pour demain. Je pars vérifier à quinze kilomètres, si la route que je compte emprunter demain, un raccourci qui longe la frontière du Cambodge, est praticable. J'ai une bonne idée parce que arrivé sur place je me rends compte que la petite route n'est pas goudronnée, est recouverte d'une poussière rouge qui au passage de chaque véhicule risque de me repeindre de neuf. De plus, dans cette zone frontalière peu fréquentée, les petits bandits venants du Cambodge voisin sévissent, et je pourrais me retrouver à pied et sans sac à dos dans quelque campagne isolée. Donc, demain je prendrai la route principale ce qui change mon étape : j'irai un peu moins loin que prévu, mais peu importe j'ai le temps...

 

Vendredi 12 février.

Ban Kruat - Non Din Daeng 53 km.

La route est étroite la bande d'urgences tellement mince que je n'arrive pas à rouler dessus car en plus elle est souvent couverte de sable. De gros camions tirant des remorques vont et viennent dans tous les sens et par moment c'est impressionnant car ils se suivent et je suis sans arrêt bousculé par leur appel d'air. Je prendrais bien un petit chemin plus tranquille, mais je n'ai repéré que des petits chemins non goudronnés, donc je suis contraint de supporter la cohabitation avec les autres usagers de la route. À part quelques papys avec leur vélo qui couine, je ne vois aucun cycliste ! Le paysage est toujours le même, toujours aussi monotone.

J'arrive à Non Din Daeng à moitié sonné par la chaleur écrasante d'une fin de matinée. Je me réfugie dans un petit bungalow d'un hôtel « resort » juste à côté d'une station service « PTT ». Rien à voir avec la poste, ce sont des stations qui ont toutes des « 7-eleven » dans leur enceinte. Le « 7-eleven », c'est mon oasis, c'est un petit supermarché dans lequel je trouve toujours mon bonheur. J'y trouve aussi des « croque-monsieur » avec du jambon et du fromage ou bien des croissants jambon-fromage qu'on me fait réchauffer sur place...

 

Le sac à dos.

 Que mettre dans son sac à dos?

 

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