Dernière modification: 16/04/2013

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Dimanche 17 février 2013.

Koh Samet.

Dès sept heures, ce matin, le ciel noircit, la mer devient glauque, l’orage gronde dans le lointain, et les moustiques attaquent en rangs serrés. L’air est pesant, moite, sans un souffle d’air. Quelques petites gouttes tombent par-ci par-là sans même mouiller le sol. Il fera chaud aujourd’hui, je suis condamné à n’avoir que du beau temps ! Depuis trois mois que je suis ici, je n’ai eu que deux heures de pluie, un matin, au Myanmar...

La baignade de l’après-midi, la promenade le long de la plage, la crêpe à la banane... La routine quoi !

Le soir, j’ai amélioré ma bière avec un peu de limonade, car j’ai trouvé un billet de cent bahts sur le trottoir ( cinq euros ). J’ai regardé dormir les bateaux regroupés par familles au bord du quai, et je suis allé manger un poisson au « Barbados terrace ». J’ai été reçu comme un Roi, les Américains d’hier soir n’étant pas là.

 

Lundi 18 février 2013.

Koh Samet.

          

Pas de serpents, pas d’écureuils, ce matin, ce sont de beaux lézards qui viennent me tenir compagnie. L’un d’entre eux, orné d’une belle crête sur un corps gracile se déplace avec une rapidité surprenante, sautant les obstacles, et s’arrêtant parfois pour scruter son environnement avec de petits coups de tête brefs et nerveux. J’ai surpris, sur le tronc d’un arbre, un autre spécimen beaucoup plus beau. Il me regardait fixement. Je me suis approché, et il m’a laissé coller ma caméra à une vingtaine de centimètres avant de détaler avec une rapidité qui m’a surpris, car je le croyais aussi placide qu’un caméléon. Ici, les animaux n’ont pas peur de l’homme ( ni de la femme non plus d’ailleurs ! ) On ne les chasse pas, on ne tue même pas les serpents, ils sont les bienvenus : l’hôtel s’appelle « Naga ».

 

Mardi 19, mercredi 20 février 2013.

Koh Samet.

              

Je vais sur la plage à sept heures alors que le soleil se lève et ne chauffe pas encore trop fort. Les bonzes longent le bord de mer dans leur robe orange et quelques personnes attendent leur passage pour leur donner leur ration de riz et leur nourriture du jour.

L’après-midi, je préfère rester sur le balcon de mon bungalow, parmi les oiseaux et les lézards, et je ne sors que vers seize heures pour me baigner dans une mer si chaude que ça ne me rafraîchit même pas.

Le soir, je longe la plage où les Russes ont fini de cuire, où les Chinois se prennent toujours en photo et où les touristes contents de se dépayser s’installent sur des nattes devant des tables basses où on leur sert des grillades de poisson ou de fruits de mer. La position est tout à fait inconfortable, assis en tailleur ou allongés devant leur table, mais comme c’est très exotique, ils sont contents ! Et pendant qu’ils mangent, la petite lampe à pétrole posée sur leur table leur rappelle, par l’odeur, les rues de leur ville, et pour parachever le tout, dans quelques instants, les « jongleurs de feu » vont venir les empester avec des effluves d’hydrocarbures dont les malheureux ne peuvent plus se passer…

Je vais boire ma bière assis sur le muret du port, tout seul avec le clapotis de l’eau, et j’amène mon gobelet en plastique, car je suis à la recherche d’un certain confort ! Vers huit heures, je vais manger mon poisson frit à l’ail et au poivre, et je reviens le long de la plage. Les touristes ont fini de manger, le spectacle des « jongleurs-enfumeurs » est terminé, et ils se laissent aller avachis sur leur natte en fumant le narghilé. Je suppose que ces pipes à eau proviennent des pays arabes, car en Thaïlande on n’en trouve pas de semblables. Les Thaïs dans les provinces du nord fument le « bong », pipe à eau faite d’un gros tube de bambou. Le narghilé, le vacarme de la discothèque, juste derrière eux sur la plage, ils n’entendent pas le souffle régulier des vagues, juste devant eux, ils ne voient pas le ciel étoilé, mais ils croient que ces instants sont magiques et romantiques.

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