Dernière modification: 18/03/2013

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Mardi 27 novembre 2012.

Bangkok – Surin.

Nous entassons tous les bagages dans un taxi, et nous partons, Amnoay Claude et moi, à la gare Hualamphon. Il est neuf heures et il n’y a pas encore d’embouteillages. Le train a dix minutes de retard, ce qui est plutôt rare, car dans l’ensemble, ils partent à l’heure, et prennent du retard en cours de trajet. Nous sommes dans un wagon climatisé, assis sur des sièges en skaï, et le trajet me semble interminable. D’ailleurs, nous arrivons à Surin avec plus de deux heures de retard. Le fils d’Amnoay, Chulomphon, vient nous chercher à la gare de Lamchi. Amnoay est heureuse de retrouver sa maison neuve, à Koko, à quatre kilomètres de Surin. La voilà chez elle !

    

 Mercredi 28 novembre 2012.

Surin.

Aujourd’hui, c’est le jour du Loi Kratong. Nous nous rendons à Surin le soir. Les rues sont fréquentées de gens en liesse, les motos vont et viennent, les gens convergent vers le canal où doit avoir lieu la fête. Dans le ciel, des ballons montent doucement à l‘assaut d’une pleine lune, formant des constellations autour de l’astre argenté. Ce sont de petits ballons de papier, sortes de Montgolfières sous lesquels on a placé un petit récipient contenant du pétrole qui, en brûlant chauffe l’air du ballon. Les gens achètent aussi de petits paniers ( kratong ) fabriqués avec des feuilles de bananiers sur lesquels ils placent une chandelle et une pièce de monnaie. Ils déposent le kratong sur le canal en faisant des vœux, et le laissent dériver sur l’eau. Entre la lune, les ballons qui se reflètent à la surface et les petites chandelles qui s’éloignent de la berge tout doucement, c’est une féérie de lumières dans une demi-obscurité qui rajoute au mystère.

     

 Pour en savoir plus sur le loi kratong.

Jeudi 29 et vendredi 30 novembre.

Je vais en ville, à Surin, avec Claude. La chaleur nous fait un peu traîner les pieds, mais heureusement, il y a de nombreux magasins climatisés où, sous un prétexte quelconque, on peut « se refaire une santé ». Nous sommes allés voir l’ancienne belle-mère d’Amnoay. Elle a 102 ans et elle se déplace avec une canne, cassée en deux mais, elle est relativement autonome. Elle était heureuse de nous voir et elle cherchait à me dévisager de son unique œil encore un peu valide. Son visage tout fripé avec son menton se rapprochant du nez à chaque mouvement de sa mâchoire édentée me faisait penser à ces têtes réduites de Jivaros. Cent deux ans ! En Thaïlande, c’est presque un exploit, quand on est issu de milieux modestes, d’atteindre cet âge-là, car la qualité des soins, dans ce pays, est relativement récente. On continue, d’ailleurs, à se soigner avec des tisanes ou des préparations dont les recettes ancestrales ont maintes fois fait leurs preuves. Chacun lui laisse un billet de mille bahts, c’est « sa retraite ». Les personnes âgées ne peuvent compter que sur la générosité des membres de la famille, car les pensions n’existent pas. Heureusement, en Thaïlande, on abandonne rarement ses parents.

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