Ko Samet Thaïlande

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Vendredi 25 février 2011.

Ko Samet - Bangkok.

Je ne m'explique pas pourquoi, à chaque fois que je reviens à Bangkok, je suis content comme si je rentrais chez moi. Cette ville est infernale, mais je m'y sens bien, même si je reconnais que je ne pourrais pas y vivre. Les habitants sont moins renfrognés que chez nous, les femmes sont belles avec leur museau de chat et leur grâce féline, les grands magasins sont luxueux, les petites boutiques d’une autre époque, les bus à bout de souffle tels que je les ai connus il y a trente ans, le métro aérien très moderne... Bangkok, ville de contrastes où l’on passe du tiers-monde le plus sordide à la mégapole futuriste en quelques pas, de l’enfer d’une avenue au havre de paix d’un jardin verdoyant ou d’un temple rutilant. Bangkok, « Krungthep » en thaï signifie « cité des anges ». Peut-être, mais alors, les anges ont des strings et dansent les seins nus dans des bars infernaux où la musique peut être qualifiée de bruit.

 

Du 26 au 28 février 2011.

Bangkok.

Je me lève à cinq heures pour aller chercher Amnoay à la gare Hualamphon. Il est tombé une grosse averse qui a inondé certaines rues. Ceux qui ne veulent pas admettre que le climat change peuvent en parler aux Thaïlandais qui eux, n’ont jamais vu de pluie en février…

Je m’installe dans ma chambre d’hôtel pour y passer les trois derniers jours qui me restent. Je dois dire que je ressens une envie de ne plus bouger, de me sédentariser, et puis je sens venir la fin du séjour en Asie, alors il me tarde de rentrer à la maison.

 

Lundi 28 février 2011.

 Bangkok – Paris.

Derniers achats et dernier verre de bière Chang, nous prenons le taxi à 21 heures pour nous rendre à l’aéroport. Nous enregistrons nos bagages avec trois heures d’avance comme il se doit, et nous attendons dans l’immense aéroport de Suvarnabhumi. Au cours des dernières années, les boutiques de « Duty » ont été un peu lentes à s’installer, mais maintenant tout est occupé jusque dans les moindres recoins, à tel point que, dans certains secteurs, même les toilettes ont été reléguées dans les coulisses, et c’est un véritable parcours du combattant pour les découvrir… Les contrôles de sécurité sont méticuleux, car nous voyageons avec la compagnie égyptienne, et en cette période de révolutions contagieuses, les lignes arabes sont particulièrement surveillées. Nous décollons comme prévu à une heure moins dix, on nous propose un repas sans vin puisque nous sommes sur une compagnie musulmane… et dans les écouteurs, on ne nous diffuse que de la musique arabe. Tant pis pour la musique classique ou pour les chansons de variétés ! Je trouve le voyage interminable jusqu’au Caire, car on ne peut pas incliner les sièges suffisamment et il n’est pas très facile de dormir ainsi assis sur une chaise ! On veut mettre le plus de passagers possible dans les avions au détriment de leur confort. J’en viendrais presque à envier le sort des poulets élevés en « plein air ».

L’attente au Caire est un peu longue : cinq heures à regarder les boutiques de souvenirs vendant toutes d’authentiques têtes de Néfertiti ou de Toutankhamon… c’est un peu lassant.

Dans l’avion de Paris, nous n’avons pas la chance de pouvoir admirer le paysage : le ciel est couvert, et même le Mont Blanc ne perce pas la couche de nuages !

À Paris, nous achetons des victuailles au « petit Casino » du sous-sol, et nous allons au terminal 2 avec le train automatique CDGVal, et montons dans la navette qui nous conduit à l’hôtel Formule 1 de Roissy. Il est quinze heures trente, il y a exactement vingt-quatre heures que nous avons quitté l’hôtel de Bangkok, nous avons envie de nous reposer.

 

Mardi 1° mars 2011.

 Paris – Pau.

Dès sept heures, nous prenons la navette jusqu’à la gare, puis le RER, direction Denfert-Rochereau. Là nous prenons le métro, et alors les valises se font très lourdes dans les couloirs. Nous avons un peu plus de soixante kilos de bagages, et j’en traîne quarante-cinq à moi seul. Peu importe, si les gens courent autour de nous, les pauvres, nous, nous ne sommes pas pressés, il est neuf heures et le train pour Pau ne démarre qu’à quatorze heures quarante. Nous laissons nos bagages à la consigne, et nous allons à Belleville boire un porto chez Zorba, et manger un couscous et des brochettes dans un petit restaurant tunisien.

Dans le TGV, je sens comme un vertige : la vitesse est vingt fois supérieure à celle du train birman. Pas un bruit, pas un enfant insupportable pour nous déranger… on pourrait penser que je me sens mieux « chez moi », hé bien non ! Je commence à penser à revenir en Birmanie à la fin de l’année.

À la gare de Pau, c’est Gilbert qui vient nous chercher à huit heures moins dix. Il a plu, il ne fait pas très chaud, je trouve Gilbert bien pâle : il a dû rester à l’ombre pendant que j’étais sous le soleil des tropiques !

Quand nous arrivons à Lube, à huit heures et demie, il fait cinq degrés dans la maison ! Je comprends que Gilbert soit pâle : le soleil n’a pas dû chauffer énormément ces temps-ci !

Alain Menjot

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Dernière modification:  22/11/2012