Page 14         pour un meilleur confort, appuie sur F11                       Sommaire


Mercredi 1er décembre 2004.

Khon Kaen - Nong Khai.

Le matin, je vais de huit à neuf heures trente « bidouiller » sur l'ordinateur du cybercafé du quartier pour récupérer mes photos sur disquette. Nous prenons le train de 10h51. Presque personne, sauf un couple de « farangs » ( étrangers ) Elle est Anglaise et lui Américain. Ils ont la cinquantaine, et ils vont au Laos sac au dos. Ils ont l'air surpris que j'ose acheter un poulet rôti à l'un de ces marchands ambulants qui passent dans le train avec leur panier de victuailles. Mais quand ils nous voient manger avec autant d'appétit, ils sont effrayés et ils nous regardent comme s'ils étaient sûrs que nous n'allions pas survivre. Quand Amnoay mange les pattes et la tête, alors là, ils nous prennent pour des cannibales ! Par provocation, je leur dis que je suis content d'aller à Nong Khai car je vais manger des grenouilles sautées... à l'ail. Alors, ça leur donne la nausée ! La peur que les conditions d'hygiène ne soient pas respectées rend le voyage pénible pour certains. Il est vrai qu'à force de vivre dans notre société aseptisée, ils ne peuvent plus rien manger sans avoir des problèmes de santé. Tant pis pour eux ! 

 

wat Khekclique pour agrandir les statues

 

À Nong Khai, nous allons visiter le temple Wat Khaek. C'est à cinq kilomètres du centre, alors il nous faut utiliser une de ces motos taxis triporteurs assez peu confortables, mais bien aérés. Il fait même frais par endroits ! Le parc est dominé de statues de bouddhas immenses construites en béton gris. C'est surprenant, immense, peut-être un peu kitch, mais ça me plaît bien, et Amnoay, elle est subjuguée ! Le parc a été conçu par Bunleua, un Laotien disciple d'un sage hindou au Vietnam. Avant de fuir le régime communiste, il avait créé le parc Vat Xieng Khuan au bord du Mékong, au Laos.

Page suivante : le Laos